Le repas dans la Grande Salle avait débuté, mais les plats tardaient à arriver. Etant un impatient quand il s'agit de manger, Horace avait précédé Dumbledore, et s'était rendu directement en Cuisine, voir ce qui s'y passait. Il regretta ce jour là, d'être un fin gastronome...
Ayant un corps presque inanimé sur le dos, il se rememora la scène qu'il venait de voir. Une véritable boucherie, avec l'immense marque des ténèbres en haut de la piece. Voldemort et ses sbires n'avaient épargnés personne. Il se revoyait, chatouillant la poire encore inconscient se ce qui se passait derriere cette porte. La porte s'ouvrit et là, il comprit ce que voulait dire le terme "gore". C'etait ce qu'on appelait communément un massacre. Il y avait des elfes (plutôt des morceau d'elfes) éparpillés partout. Le sang avait giclé sur les murs. On devinait en un coup d'œil que les elfes avait mener une bataille sans merci contre les mangemorts, malheureusement, ils avaient perdu. Dans une marmite, un liquide de couleur sang, était en train de bouillir sur le feu. Et en regardant bien, on voyait une tête d'elfe qui remontait a la surface. Dans un coin, on voyait un elfe avec une fourchette plantée dans un œil. Des larmes de sang degoulinaient sur sa joue. Une elfe avait un couteau planté dans le ventre, et sa bouche crachait du sang.
Elle toussait, et respirait encore, malheureusement, elle ne pourrait être sauvée. Le professeur avançait dans la cuisine, et il trébucha sur quelque chose. Il eu un mouvement de recul et se rendit compte qu'il venait d'écraser une dizaine d'yeux d'elfes. Il fut dégouté de se spectacle. Il allait partir quand il aperçut un cadavre plus grand que les autres. En s'approchant, il vit un élève avec sa robe de sorcier. Il portait l'écharpe de Poufsouffle. Le professeur ne pût le reconnaître, car le pauvre jeune homme n'avait pas été epargné.
En effet sa robe était en lambeau, et on devinait la chair brulée a travers les pans de sa robe. Il avait les yeux grands ouverts, et sa cage thoracique ne se soulevait plus. L'élève etait sur le dos, quand le professeur le retourna, il eu un haut-le-cœur, et se sentit pâlir a vu d'œil. Les intestins, et autres organes internes de l'élève étaient sortit de son ventre.
S'en était trop pour lui, il se dirigea vers la sortie c'est là qu'il apperçut Rusard. Le concierge était étalé de tout son long. Il suffoquait et avait le visage ensanglanté, encore heureux, l'homme était encore vivant. Slughorn prit le cracmol sur son dos, et sortit précipitamment de la cuisine, pour retourner dans la grande salle.
Le temps de rejoindre son but lui parût comme interminable. Chaque marche à gravir était incessablement épuisant. Sûrement à cause du poids du corps, parce qu'on pourra dire ce que l'on voudra, ce concierge pesait bien son poids, et Horace n'était pas du genre grand, et costaud ... Il réussit quand même à se démener, et à atteindre les portes de la Grande Salle, tout aussi pâle que tout à l'heure. Il ne s'en était pas rendu compte, sûrement à cause de sa course effrenée, mais il tremblait de partout.
Quelques élèves trainaient dans le hall, et à la vue de leur professeur, ils étaient entrés dans un mutisme complet, et l'une d'entre eux avait même poussé un cri d'horreur. Horace n'eut pas le temps d'y prêter attention, et avec une poigne qui ne sortiat d'on ne sait où, il réussit à pousser les grandes portes, et à "courir" dans l'allée principale qui menait à la table des Professeurs. Le mot courir sonnait faux, puisque même en temps normal, la corpulence d'Horace ne lui permettait pas de courir à son aise... C'était plutôt un dandinement maladroit de droite à gauche. Enfin bref, Horace se dirigeait vers la table des Professeurs, avec le corps de Rusard sur les épaules.
A son entrée, personne ne remarqua sa présence. Les élèves étant trop bien préoccupés par leur assiette, et leur discussion entre eux. Mais après quelques pas, des regards indiscrets se multipliaient à l'encontre du professeur, quant aux chuchotements, et hurlements, ils ne tardèrent pas à se manifester de parts et d'autres. Horace jetait des regards de partout, mais sa vision fit vite brouillée par la sueur qui dégouilait de son front. La peur, l'angoisse et la souffrance ne faisaient pas bon ménage dans la tête de Slughorn, et tout son corps s'en faisait ressentir. La couleur blanchâtre de son visage s'était accentué [ Ne me demandez pas comment ], et ses jambes fléchissaient. Pourtant aucun élève ne bougea d'un cil pour venir aider le pauvre homme. Tous étaient pétrifiés, seul le professeur avançait avec peine.
Il arriva devant cette grande table en fond, et tomba à genoux. Dans son geste, le corps de Rusard tomba à côté, et tout en reprenant son souffle, Horace laissa échapper ses quelques mots :
- Les ...Les Cuisines... Du ...Sang, des Yeux ...des ...Un élève !
Il regardait le directeur droit dans les yeux,... A ce moment là, il aurait voulu se réveiller, se dire que c'était un long et affreux cauchemar, et que rien était arrivé... Mais le corps de Rusard était bien là, et un gémissement sourd de ce-dernier fit revenir Horace à la raison.
- La Marque des Ténèbres Monsieur !
[ Avec une grande partie rédigée d'Emy ! ]